1. |
Aime-moi
03:20
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La où en est notre histoire
On doit franchir le cap
ne pas voiler la face
Dans de mièvres ébats
Aime moi, aime moi, aime moi…
Le temps est rude il assassine
Dans le dos les passions héroïnes
On va le prendre à bras le corps
Lui signifier nos désaccords
Aime moi, aime moi, aime moi…
Dans les moindres détails,
sous les apparences, avec mes errances
Aime moi, aime moi, aime moi…
Au grès des saisons, nous renaîtrons
Au printemps éternel tant qu’il dure
On sait la vérité des ans
Et celle des habitudes
Alors aime moi, aime moi, aime moi…
Dans les moindres détails,
sous les apparences, avec mes errances
Aime moi, aime moi, aime moi…
Avec mes nuances, toutes mes différences
notre histoire est belle, ne porte pas sur l’éphémère
on va franchir le cap, ne pas céder aux artifices
On a compris les addictions
Des amours aux hormones et puis rien
On ne va pas se laisser faire
Comme ces vedettes aux alouettes
aime-moi si tu l’oses
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2. |
La dresseuse de caïmans
03:21
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Les flammes lèchent le mur de pierre
Un goût amer de rancœur maligne
La bise vacille si douce si légère
Affaiblie elle en est digne
Admire autant cette utopie
A braver mes éléments
Belle elle est grandie
Dresseuse de caïmans
Elle drague pourtant un morse
Code sans testaments
Le feu bombe le torse
Les fenêtres partout fissurent
Laissent perler de blêmes effluves
La fuite ou la brisure
L’en avant sans doute
Asphyxiera son doute
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3. |
Ta peau de lait
03:12
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La pâleur de ton sourire
Me fait t’aimer sous d’autres draps
La froideur de tes soupirs
M’éloigne toujours un peur de toi
Pourquoi s »aimer sur les orties
Et dans l’eau froide qui nous gèle
Pourquoi s’ignorer sous la pluie
Et se retrouver sous la grêle
Je me souviens de ta peau de lait
Et du soleil têtu, la caressait
Je me souviens nous étions lovés
Je me souviens que je t’aimais
Si jamais tu me l’ demandais
Oui encore je sauterai
De cette falaise escarpée
Où tu aimais tant m’amener
J’ me baignerai nu en enfer
S’il fallait que je te récupère
Je gravirai tous les sommets
Si je pouvais te retrouver
Laisse la chance à nos peaux
Laisse les encore se frôler
Laisse les rires des enfants
Inonder encore ce moment
Je ravalerai toute ma fierté
Pour enfin oser regarder
La vérité je la connais
Dans tes grands yeux je l’ai trouvée
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4. |
Daocheng
03:06
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ce sourire édenté
agrafé tel une demi lune
sur un visage buriné
par les séismes du temps
m’est apparu dans la lucarne
d’une porte en tissu
elle fut l’hôtesse
de ces vertes contrées
reine doyenne
d’une village de toile
ils m’offrirent tant et plus
je n’avais rien en retour
seule une joie figée
et la différence de mes traits
si loin des villes
du vacarme, des mirages
les voix basses des bonzes
ont rythmé tous mes songes
j’ai goûté un instant
aux vertiges des cimes
baladé mon visage
à leurs yeux…
un message
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5. |
L'île aux enfants
04:10
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Je navigue en solitaire
A l’aveugle et loin des terres
A la recherche de la lumière
D’une clarté même éphémère
tu es dans mes bras, tu es dans mes bras
Tu es dans mes bras…
Et le monde tourne autour de nous
J’ai essuyé quelques tempêtes
Qui m’ont éloignées de ma quête
Le Calypso s’est éclipsé
Aux seules étoiles pour avancer
Je vois en rêves l’île aux enfants
De celles qui brillent au firmament
J’ai mis le cap vers ses rivages
Toutes voiles aux vents à l’abordage
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6. |
Le pyjama
03:36
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Accepte au moins cette danse
Tant que je tiens encore debout
Car je sais à quoi tu penses
Tu vois bien je remarque tout
Alors profitons de l’allégresse
Oublions les tracas et le reste
Allons tanguer sur la piste
Sur un rock si tu veux
Même un twist
Des couples donnent la cadence
Regarde les, ils sont comme nous
A se risquer à cette danse
Oublier les secondes, les comptes à rebours
Tournoies donc ta robe dans les airs
Que nos pieds ne touchent enfin plus terre
Et figer ainsi le temps
Pour redevenir un enfant
Je suis retourné dans la nuit
Regarder voguer toutes ces lucioles
J’aurai préféré ton lit
Contre tes seins quelle idée folle
Merci pour les rires et pour cette danse
Pour l’oubli, l’abandon, sans méfiance
J’l’ai regardé s’évanouir
Elle n’était qu’un immense souvenir
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7. |
Jouons à la guerre
03:12
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Lorsque tu glisses, doucement t’immisce
Dans la tiédeur de mon sommeil, tu veilles
À réchauffer ce corps gelé
Qui attend que tu le dévores, encore
Eclabousse moi encore
Jouons un peu à la guerre
Blesse moi avec ton corps
Tue moi de cette manière
Lorsque tu m’quittes, parfois m’évite
Je traîne comme une âme en peine, vilaine
Cette solitude, certitude
Tu deviens plus désirable, fatal
Lorsque tu m’aimes, tout un poème
Murmuré à mon oreille, merveille
Que d’être là, tout contre toi
Qui m’ serre de plus en plus fort, j’adore
Si tu t’tourmentes, triste tu hantes
Nos doux mots de tous ces maux, trop tôt
Alors j’ t’enlace, alors j’ t’embrasse
Pour faire fuir toutes tes angoisses, poisse
Eclabousse moi encore
Jouons un peu à la guerre
Blesse moi avec ton corps
Aime moi de cette manière
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8. |
A la folie
02:34
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Attendre marrée basse
Que les terres apparaissent
Et s’éloigner des glaces
Que la débâcle cesse
Il me faut retrouver le guet, traverser les rapides
Car j’ai vu dans tes yeux, le fiel, la colère et…
le feu.
Mélodie d’amertume, ritournelle infernale
Nous y laissons des plumes, pour deux cours qui s’emballent
Nous avons laissé par lâcheté, l’étau se refermer
L’ivresse et la passion verser, nos vies vers la folie
….plus du tout.
Amour sois raisonnable,
ce tempo nous assomme
Bolide incontrôlable,
vogue le vaisseau fantôme
écrase un baiser sur mes lèvres
et signe enfin la trêve
je promets de guérir ta fièvre
pourvu qu’on se relève
j’vais finir par trouver le guet
dans ce flot d’amours chiennes
cet amour passionné qui brûle et flirte avec…
la haine
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9. |
Le doute de dieu
04:02
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Ca doit être bien d’être dieu
Et de ne pas en douter
J’écumerais toutes les mers
Je foulerais tous les sentiers
Pour sûr j’serai amer
Je ravalerai toute ma pitié
Ca doit être dur d’être dieu
Et de ne pas en douter
Nous ferions un grand feu
Autour une folle farandole
Les regarderais dans les yeux
Les bercerais de belles paroles
Ca doit être beau d’être dieu
Et de ne pas en douter
Nous serions tous d’accord
On corrigerait tous leurs écrits
J’y croirais d’tout mon corps
Ils oublieraient tous leurs mépris
Ca doit être grand d’être dieu
Et de ne pas en douter
Autour de l’équateur
Ils chanteraient tous ce bel hommage
A nouveau spectateur
Je reviendrais dans mes nuages
C’était bien de voir dieu
Et de ne pas en douter
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10. |
Mal de terre
03:54
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Retrouvons nous ma concubine
Dans ce désert ce champs de ruine
Sans que du ciel des pluies acides
N’érodent nos chers nos peaux arides
je t’enlacerai ô ma divine
non loin des odeurs bleues marines
sans que les boues nauséabondes
ne gâchent nos amours vagabondes
j’irai planter sur les collines
des frangipaniers fleurs de chine
pour que ces pétales de soleil
réchauffent nos corps nous émerveillent
j’ai mal a la terre
que peux tu y faire
j’ai mal a la terre
que veux tu y faire
je soufflerai les vents d’antan
mistral et autres vents d’autan
pour purifier le paysage
et rendre hommage à ton visage
la terre a mal elle agonise
son crépuscule nous tétanise
laissons nos corps s’évaporer
dans ce décor l’éternité
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11. |
Le chemin
03:36
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J’ai bien tout acquis, tout pris
Epris de la vie
J’ai bien entendu, tout vu, tout retenu
mais je ne suis plus saoul
Peux m’enivrer de tout
J’ai bien tout écrit, merci, même mes envies
J’ai bien apprécié l’été, l’oisiveté
J’ai bien dévalé vallées, sans m’égarer
J’ai bien étouffé, l’effet, de mon reflet
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12. |
mar adentro
01:58
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Frôlent les papillons l’ondoyante lumière
Fiers se tiennent les soldats d’hier
Rougeoient les joues des amants épuisés
Et toi tu es là allongé
S’envolent les sirènes du matin joyeux
Court la libellule dans les fourrées
Ondule la neige sur les yeux peureux
Et toi tu es là à me fixer
Crépite le désir au fond de l’abîme
Caresse la soie tombant sur tes seins
Chante le silence qui court sur tes reins
toi que rien n’anime
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13. |
verdon (+ bonus)
08:51
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Des cotons dans les vents
Ont brumé ma vision
Par ces jours de beau temps
Ou s’attirent les amants
J’aime a flâner
Sur les rives du Verdon
Quand fusent a l’unisson
Les hirondelles du printemps
C’est ici mon ami
Que je viens sans soucis
Purger mon esprit
des chimères de ma vie
les romarins des collines
épicent l’atmosphère
les clapets chaotiques
font écho dans les airs
nous plongeons dans ces eaux
horizons délétères
que des hommes habiles
ont dompté par des pierres
un crayon dans les mains
je caresse ce papier
pour n’pas brusquer les mots
comme jadis un été
je les sens bouillonner
dans ma tête en paquets
c’est bien ton mon Verdon
le seigneur des pensées
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LEAU Toulouse, France
LEAU est auteur, compositeur et interprète et distille ses chansons françaises pop/folk à la guitare. Ses compositions sont le récit d'un homme que les méandres de la vie ne laissent pas indifférent. Tel un photographe il aime à capter l'instant et à mettre en lumière les émotions qui le traversent. Ses textes sont issus de ses propres voyages intérieurs. ... more
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